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Ecoutons ce que nous raconte Roland Di Napoli :
Pour commencer, au coin des rues Valée et Gambetta le MONOPRIX et en face la boulangerie BOULKROUCHE. Allons vers le n°62 côté droit les farines et café LIOTARD côté gauche ; à droite une petite épicerie européenne dont le nom des propriétaires m'échappe et la boucherie/charcuterie MATTERA ; côté gauche une bijouterie et une autre épicerie dont le propriétaire, un français, nous avait hébergés un soir de Pâques vers 20hrs...!
l'armée avait bouclé le quartier car une patrouille avait été la cible de terroristes, le nom de cette personne ne me revient pas en mémoire, et pourtant c'est grâce à elle si nous avons échappé à la fusillade. Plus loin sur la gauche une laiterie/fromagerie, puis une boucherie tenue par ABDELAZIZE et faisant coin avec la rue de France un marchand de légumes et fruits ; en face les magasins d'approvisionnement des armées de Terre de l'air et de mer, puis la boucherie MEZIANE Père.
Continuons notre promenade..! Coin gauche le café maure, l'Hôtel du Sud et en face de celui-ci les bains maures. Avançons encore.. Nous arrivons au 62 dont l'immeuble appartenait à la famille MECHTOUF ; nous habitions au premier étage et avions comme voisins les familles CASTIGLIONNE (Photographe de la rue Valée côté français, Mme SAVONNA et son fils DI PALMA Jean-Louis que je recherche sans succés depuis plusieurs années maintenant et que j'ai vu à TOULON pour la dernière fois en 1965 ;
puis la famille VITIELLO et au second les familles GUIRINGHELLI, BERNARD et ARDISSON, et, au rez de chaussée la boulangerie POLESE frère du boulanger de la rue Gambetta, une gargotte "restaurant musulman" et la boucherie du MAROUI Père du boucher cité précédement ; face à nous, un marchand de beignets, zlabias et maqrouts, puis d'autres épiceries, marchands de légumes et boutiques musulmanes. On avait aussi, le nouveau marché avec son commissariat et ...tout au bout de la rue :
les maisons closes.
Il est vrai que tout cela fait ressurgir des souvenirs mais il est également triste que la mémoire efface des noms, des faits, des lieux.
Aussi pour cela merci à vous tous de nous permettre de perpétuer le souvenir de PHILIPPEVILLE."
Jean-Pierre MARMORATO.
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01-12-2004 : De Jacky Colatrella : "Bravo pour cette description de la rue Valée. Je suis Jacky Colatrella et j'habitais au numéro 40 de cette rue. Le salon de coiffure dont vous parlez était celui de mes parents, Laurent et Edith. Il y avait effectivement deux entrées l'une pour les dames et l'autre pour les messieurs. C'était le rendez-vous des supporters de l'Etoile Jeunesse Philippevilloise avec Mimon, Totor , Simoneau et les autres..." Et comme Roland l'a titillé pour extirper de sa mémoire plus de détails... allez sur la page suivante, si vous ne l'avez pas encore fait : le salon de coiffure