"En 1960 s'ouvrait à Philippeville une nouvelle école qui démarrait avec trois classes en préfabriqué. Elle se situait derrière les remparts et prenait le nom École de la rue des Aurès. Elle était destinée à accueillir les enfants qui ne pouvait pas,faute de place, être scolarisés sur "Anatole France". Mon père (Roger DI NAPOLI) en prit la direction sans décharge de classe. Il avait deux adjoints, Monsieur Chaumont et une jeune femme dont je n'ai pas retrouvé le nom. Il s'agissait de cours d'initiation destinés à des élèves très jeunes qui, arrivés sans connaître un mot de français, progressaient de façon remarquable." Roland DI NAPOLI (29-08-2004)

Ce qui frappe en regardant ces photos.. c'est que tout d'un coup on voit apparaître des filles dans une école... qui apparaît comme une école mixte, alors que jusque là, les filles dont la langue maternelle était l'arabe, se trouvent en très petit nombre, sur nos photos de classe.. Et que ce n'est qu'en octobre 1955, qu'elles étaient suffisamment nombreuses pour que soit ouverte, l'école de la Cité indigène de filles fraîchement construite. Suzette Granger

M.Di Napoli et sa classe La Récréation

A Gauche M. Di Napoli et sa classe - A droite : La cour de récréation


La Classe de M. Chaumont Dans la classe de M. Di Napoli

A gauche Classe de M. Chaumont avec quelques filles - A droite celle de M. Di Napoli : que des garçons.

Nos amis de SKIKDA viennent-ils regarder ce site ? Aucun pour le moment ne s'est manifesté... Nous souhaiterions qu'ils nous écrivent,

soit à Roland Di-Napoli :

            
soit à Suzette Granger (webmaster)
        surtout, s'ils se reconnaissent sur les photos..! Eh bien...Notre appel a été entendu, voici une première réaction :

"Je pense qu'il s'agit de l'école qui se trouve a "Sab' Biar" (Sept puits) tout à fait à la fin du mur romain. C'est d'ailleurs connu sous le nom de la porte des Aurès, accès Nord. Vous vous rappelez qu'autrefois au niveau de cet endroit, on découvrait tout le Beni-Melek avec la vue panoramique de la baie de Skikda. C'était à partir de là que nous jugions de l'état de la mer pour voir si elle était houleuse ou calme. Cela nous permettait de décider si nous devions y aller ou pas. Il y avait trois moyens d'y accéder: la Rue des Aurès vers le nord ; par le Beni-Melek ; et enfin par la voie de la région de Matera où il y avait une route peu fréquentée qui s'étendait de la Porte de Constantine vers le Beni-Melek et l'abattoir-Grande Poste. L'autre allait de la Rue des Aurès jusqu'au bout suivant légèrement l'axe nord-ouest. Vous devez vous rappeler qu'il était très simple d'aller à la plage du "Château Vert" à pied. Cela prenait à peu près une demi-heure." M. Belkacem Hacene Djaballah qui nous écrit des USA (Washington DC)

27/02/2006 : Mme Ambrosino Lucienne née PONS, pense que sa fille Bernadette née en 1951 a fréquenté cette école. Pour plus de renseignements, vous pouvez la contacter :


17/03/2006 : un message de TOUMI SIEF Zine, adressé à Roland Di Napoli, et que nous vous publions intégralement.
Je m'appelle TOUMI SIEF, mon prénom est ZINE et je suis né à SKIKDA en 1950 .
L'école ANATOLE FRANCE était ma première école . C'était exactement en 1957 que j'avais connu cette école en première année magistralement dirigée par Mr DJAADOUN que je considère comme étant le meilleur éducateur que j'avais eu durant toute ma carrière d'écolier (de 1957 à 1966) .
Cette école n'était pas comme les autres , elle avait beaucoup de particularités, de meilleurs instituteurs, un meilleur directeur, et enfin de meilleurs élèves. A l'image de Mr DJAADOUN, de Mme BOCCOGNANI , de Mr PEITRONCHI , de Mme DI NAPOLI et sans oublier bien sûr Mr MARIN et Mr YAYA que je remercie de tout mon coeur pour m'avoir beaucoup appris et c'est grâce à eux tous que je suis devenu actuellement un cadre supérieur dans le secteur des forets.
C'était vraiment une école exceptionnelle de par sa qualité d'éducation , de formation et de sérieux grâce surtout à son directeur Mr DJAADOUN qui maîtrisait très bien ses fonctions de directeur et d'éducateur; tout le monde avait peur de lui, s'agissant d'instituteurs et élèves, même les parents d'élèves le craignaient, il avait de la rigueur; c'était tout simplement un grand homme que DIEU le bénisse .....
Pour ce qui est de l'autre école qui était en fait une annexe à l'école ANATOLE FRANCE et qui s'appelait à l'époque école de MONPLAISANT que j'ai d'ailleurs fréquentée en 1960, c'est à dire dès son ouverture et j'avais en fait Mr DI NAPOLI comme instituteur que je remercie au passage pour m'avoir donné tout son savoir-faire durant je crois deux ou trois années de classes inoubliables.
Je me souviens très bien de ces photos de classe prises en compagnie de Mr DI NAPOLI au niveau de la cour en bordure des classes.
Au niveau de la première photo, je suis assis en deuxième position à gauche au premier rang.
Sur la seconde photo, j'apparais assis dans le deuxième rang , à la quatrième position à partir de la droite et nous n'étions à l'époque que des garçons dans la classe de Mr DI NAPOLI, et je peux vous confirmer que j'étais à l'époque déjà très brillant.
Actuellement, je suis ingénieur en foresterie et j'occupe la fonction supérieure de chef de circonscription des forêts d' ARZEW à proximité d' ORAN. Je dois remercier vivement la ou les personnes ayant contribué à la création de ce site que je trouve très utile pour permettre aux anciens écoliers qui ont pu fréquenter cette exceptionnelle école, de se reconnaître entre eux et leurs anciens instituteurs et de communiquer tout simplement afin de se ressourcer.
Pour ceux qui me reconnaîtront à travers les photo ou à travers mon présent témoignage, écrivez moi voici mon e-mail toumi.sief@yahoo.fr
A très bientôt
signé: toumi
ancien écolier très brillant et aussi ancien libéro de charme football à la J.S.M.S

Roland lui a répondu : "Cher Toumi.
Merci pour votre témoignage. Ma mère a été en effet institutrice à l'Ecole Anatole France et mon père directeur de l'Ecole de la rue des Aurès (dite du Montplaisant). Tous deux sont à présent décédés, mais je peux vous assurer que mon père a toujours gardé un excellent souvenir de ses jeunes élèves des années 60 dont vous faisiez partie.
Je vous adresse toutes mes amitiés et je souhaite à la ville de Skikda, où je suis né en 1943 alors qu'elle s'appelait Philippeville, un avenir de bonheur et de prospérité.
Roland Di Napoli.

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